Les méthodes naturelles consistent à repérer les périodes fertiles des périodes non-fertiles, à partir de l’observation de la glaire cervicale et de son évolution. Le terme de « méthodes naturelles » est donc inexact, il s’agit plutôt d’une méthode d’auto-observation.
Pour déterminer ces différentes périodes, l’auto-observation peut-être affinée avec la prise de la température, parfois avec l’observation du col de l’utérus. Mais attention, elle ne doit pas être confondue avec la méthode « Ogino », peu fiable, qui détermine l’ovulation selon un calcul de probabilités. En effet, d’une femme à l’autre, le cycle n’est pas le même, et chez chaque femme, il peut y avoir de petites nuances selon les mois, en fonction de son rythme, un rhume …
La femme devra donc apprendre à connaître son corps, en écoutant ce qu’il lui dit de sa fertilité, à travers des signes objectifs basés sur l’observation (et notamment celle de la glaire), et subjectifs basés sur le ressenti (comment je me sens ?).
Cette méthode demande à l’homme et à la femme d’être exigeants, de bien se connaître, de communiquer sur leurs désirs et de se faire confiance. Le couple est dans une dynamique de responsabilité partagée quant à l’accueil d’un enfant.
A suivre...
Hélène Dumont, Conseillère familiale et conjugale